Après avoir parcouru le Népal, l’Inde du Nord et les États-Unis, me voilà de retour à Måløy, en Norvège, pour une nouvelle saison de boulot. Si chaque voyage offre son lot d’aventures et de défis, une fois encore je n’ai pas été déçu…
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Péripéties aéroportuaires – Ou comment rater son bus deux années consécutives
Le voyage en Norvège s’est bien passé. Si ce n’est que j’ai fait la même erreur que l’année dernière, à savoir, réserver une compagnie low cost qui n’atterrit pas au bon aéroport. Ainsi, j’ai eu droit aux mêmes problèmes entre les aéroports d’Oslo Gardermoen (35 km au nord d’Oslo) et Torp (110 km au sud d’Oslo) et j’ai donc à nouveau raté mon bus pour Måløy. Mais cette fois je suis allé ne pas dormir à l’aéroport principal d’Oslo Gardermoen (ce qui veut dire que je suis allé passer la nuit là-bas, mais que je n’y ai pas dormi malheureusement), au lieu de m’incruster dans un hôtel par l’intermédiaire de personnes inconnues. Il paraît que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, même si l’on forge doucement, j’imagine.
J’arriverai finalement le lendemain soir sans encombre à Måløy après un long, mais joli trajet en bus de dix ou onze heures.
Découverte de mon nouvel appart : Un voyage dans le temps
Après ce long voyage et cette mauvaise nuit à l’aéroport d’Oslo, j’étais impatient de découvrir mon appartement…
J’aurais pas dû. Seulement à deux minutes de l’usine où je travaille, mais il est grand, très grand, trop grand. La mère du propriétaire, qui lui même n’est plus tout jeune, a dû décéder en 1960. À mon avis, elle a été la dernière occupante de cet endroit.
- Rapide tour des lieux : vaisselle presque inexistante et le peu que j’ai trouvé était dégueulasse, avec de la poussière comme je ne savais pas qu’il pouvait y en avoir autant d’un coup ; des tapisseries et une décoration hideuse (je ne dis pas « démodée », car quand ce genre de choses a raté 45 modes différentes, le seul adjectif adéquat devient hideux).
- Rapide tour de l’équipement : pas de TV, ni d’internet, de toute façon les prises présentes n’existent même plus, pas de frigo, pas de four, pas de machine à laver, l’électricité qui fonctionne à moitié.
La nuit, un rideau assez épais me sert de couverture, le matelas est à même le sol après qu’un des pieds du lit se soit cassé au cours de ma première nuit. J’ai quand même réussi à trouver comment faire fonctionner l’eau chaude (pas évident dans ces conditions, mais néanmoins pratique en Norvège). Donc après 5 jours sans douche, ça a été plutôt une bonne nouvelle. Jusqu’à ce que je réalise que la baignoire était bouchée.
Le proprio doit rentrer la semaine prochaine normalement (eh oui, ça aurait été trop facile sinon), donc j’ai bon espoir de pouvoir obtenir un frigo. Il fait déjà suffisamment froid pour que je conserve mon lait sur le balcon, mais quand même. Et puis un rabais aussi par la même occasion… Le problème étant que je ne pourrai rien trouver d’autre à moins de vouloir partager un appartement avec quatre Polonais, beaucoup plus loin du boulot et probablement pour le même prix. Je n’ai rien contre les Polonais, mais j’aime autant être seul dans ma décharge des années 1950.
Retour au travail et réajustement quotidien
Autrement, le boulot a repris. Quelques bonnes journées déjà. J’avais plus trop l’habitude de bosser moi avec toutes ces vacances ! Cliquez-ici si vous voulez en savoir plus sur ce travail saisonnier en Norvège.
Cette nouvelle saison se déroulera sans accrocs. Comme l’an dernier, ce fut un marathon du poisson avec une moyenne de 14 h/jour, 7/7. Elle sera entrecoupée d’un voyage en Thaïlande, et suivie par une croisière à bord de l’Hurtigruten (le célèbre express côtier allant de Bergen à Kirkenes, l’extrémité norvégienne à la frontière russe).