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Départ pour la Norvège | Aléas du voyage

Après une longue absence estivale suite à mon premier voyage, officiellement en recherche d’appartement en France en vue de retourner étudier, officieusement en pleine période de doutes et de questionnement, j’ai finalement décidé de tout plaquer et de partir travailler en Norvège ! J’aime à dire que c’est de loin la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie.

La réalité s’est imposée à moi après mon retour en France, j’ai vite compris qu’il fallait que je reparte. Au programme donc, un boulot saisonnier dont je ne sais pas grand-chose, de septembre à février.

Flash-back

Mais avant de commencer, un petit retour en arrière s’impose.

Cette soudaine opportunité est presque tombée du ciel. Alors que je m’apprêtais à reprendre ma vie en France, je me suis souvenu de cette rencontre avec Kaller, un Suédois rencontré lors d’un trajet en bus entre Siem Reap (Cambodge) et Bangkok (Thaïlande). On entame la conversation et je lui raconte que j’ai travaillé un an pour économiser assez d’argent pour un voyage de 4 mois. Il me répond qu’il a travaillé 4 mois pour voyager pendant 8 ! Il m’explique alors qu’il travaille comme saisonnier sur la côte, en Norvège, où il retourne chaque hiver pour 5 mois depuis huit ans. Le reste du temps, il est libre de voyager où bon lui semble. Je lui avais ainsi judicieusement demandé son adresse e-mail.

Un échange de mails plus tard, le tour est joué, il me pistonne pour faire une saison là-bas. Me voilà donc dans un avion à destination de la Norvège. Et forcément, premier jour de voyage, premières galères…

Nouveau départ, nouvelles galères

Et voilà comment je me retrouve bloqué à Oslo, après seulement deux mois passés dans mon pays natal, à plus de 10 heures de bus de Måløy, l’endroit où je devais rejoindre Kaller. Pour le contexte, on est pas mal. Reste le fond…

Ce matin, je pars tranquillement de chez moi pour me rendre à la gare SNCF. Un train m’amène dans une autre gare SNCF. Cette seconde gare m’éloigne de la Norvège, mais me rapproche néanmoins de l’aéroport. De là, un bus me permet d’atteindre l’aéroport de Marseille Provence, où j’ai pu prendre mon avion sans avoir le moindre problème. J’arrive à Oslo, tout se passe super bien et j’ai même 25 minutes d’avance.

Aéroport de Torp - Norvège

Évidemment, ce n’était pas le bon aéroport. Bien souvent, les vols « low cost » utilisent des aéroports différents qui peuvent être plus ou moins éloignés des aéroports internationaux principaux plus connus… d’où partait la navette que je devais prendre. Comme ici à Oslo, où il faut 1 h 30 pour regagner la ville depuis l’aéroport de Torp-Sandefjord plus au Sud, et encore une heure supplémentaire pour rejoindre l’aéroport international d’Olso Gardermoen au Nord.

Il est 22 h et j’ai raté mon bus pour Måløy, où j’étais supposé arriver demain matin. Allez vous amuser à trouver où dormir quand il est 22 h 15, que vous venez juste d’arriver à la gare routière d’une ville que vous ne connaissez pas et que la moindre chambre d’hôtel est à plus de 150 euros !!!

Torp - Oslo - Gardermoen - Måløy | Norvège

Le plus drôle, c’est que du coup j’ai aussi raté le bus pour l’aéroport international où j’aurai pu passer la nuit gratuitement. De 5 minutes. Il venait de partir.

Tout s’arrange toujours !

Le temps de vérifier que j’ai bien tout raté, j’aperçois un couple de Français, la quarantaine, en train de demander leur chemin tant bien que mal pour se rendre à leur Bed & Breakfast. Je vole à leur secours aussi subtilement que possible, leur traduis les explications (heureusement qu’ils ne parlaient pas un mot d’anglais, sans quoi ils n’auraient pas eu besoin de moi), et en profite pour réserver une chambre de plus pour la nuit au même endroit. Ils m’ont même approvisionné en brioches, étant donné que je n’avais toujours rien mangé. Un grand merci à eux.

Bref, l’hôtel est sympa et pas trop cher. Pour le coup, ça aurait pu être pire. Il y a même le wifi gratuit et le petit-déj inclus !!!

J’ai repris le chemin de Måløy dans les fjords norvégiens le lendemain matin et suis arrivé à destination dans la soirée. Tout est bien qui finit bien. Et j’attaquerai mon nouveau travail saisonnier en Norvège très bientôt.

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