Me voilà aux États-Unis pour un mois, à peine deux semaines après être rentré d’Inde. L’objectif de ce séjour : me rendre de Los Angeles à Las Vegas pour jouer au poker pendant trois semaines. En bonus, je compte faire un petit road trip dans les parcs nationaux de l’Ouest américain.
Pour le moment, il me faut rejoindre Las Vegas. Si j’en crois Google Map, 4 à 5 heures de route séparent ces deux villes.
- Suivez ce lien pour visualiser mon road trip dans l’Ouest américain sur une carte.
- Suivez ce lien pour avancer directement à mon arrivée à Las Vegas et mes résultats de poker.
- Suivez ce lien pour retrouver des infos sur mon road trip en Ford Mustang dans l’Ouest américain.
- Et si par hasard vous avez une escale à New York, suivez ce lien pour planifier une visite express à Manhattan.
Cependant, arriver à Vegas n’aura pas été si facile que prévu…
Aéroport entièrement non-fumeur (si si, ça existe)
L’une des missions importantes d’un fumeur lors d’un déplacement aérien est de parcourir de fond en comble les aéroports afin d’y trouver une salle fumeurs. En l’occurrence, l’aéroport de Philadelphie où j’avais mon escale.
Ce que j’ignorais, c’est qu’il est entièrement non-fumeur ! C’est hallucinant que ça puisse exister. Soit on interdit tout bonnement la cigarette, soit on permet aux gens de fumer. Enfin, comme je n’avais que deux heures de changement là-bas et qu’avec ces cons d’Américains paranos, on passe plus de 1 h 30 de check-point avant d’arriver dans la zone Duty-Free. Ma seule chance était de sortir de l’aéroport, puis de repasser les douanes et tout le bordel. Autant faire une croix directe sur mon avion ! Je prends donc mon courage à deux mains et monte directement dans l’avion suivant.
Mon sac m’abandonne
Alors que je viens tranquillement d’arriver à Los Angeles après un long voyage pénible (forcément, 24 h sans cigarette rend le fumeur un peu nerveux), revenant de l’extérieur bien nicotiné, je m’apprête à aller récupérer mon sac.
Mais je l’apprendrai vite, l’équipe que nous formions tous les deux a pris un coup dur. Mon sac a fait des siennes et s’est arrêté à Philadelphie prendre du bon temps (heureusement pour lui, il ne fume pas). Le tout sans me prévenir bien sûr. J’ai donc passé pas mal de temps à l’aéroport pour voir comment le contacter et lui dire de me rejoindre le plus vite possible. On m’a aussi indiqué un hôtel, en me faisant une petite réduction, plus symbolique qu’autre chose. J’ai aussi eu droit à un super kit de toilette. Là, je ne peux pas me plaindre, j’en ai bien besoin. Je récupère ma voiture de location vers 22 h au lieu de 19 h et grâce à mon GPS, je n’ai pas mis trop de temps à trouver mon hôtel. Petite précision au passage, un GPS est absolument indispensable pour toute personne désireuse de conduire là-bas.
Je suis donc toujours à Los Angeles près de l’aéroport au lieu d’être sur la route en direction de Vegas.
40 $ d’amende et problème de GPS
Après un coup de fil ce matin, j’apprends que mon sac s’est finalement décidé à me rejoindre un peu plus tard dans la nuit, car selon les échos, je lui manquais. Me voilà donc prêt à aller le chercher, avant de me lancer dans la traversée du désert pour gagner la célèbre ville du jeu et de la débauche… J’espère emprunter sur le trajet de Los Angeles à Las Vegas un bout de la route 66 qui nous est bien connue grâce au cinéma entre autres.
Je quitte mon hôtel de Los Angeles avec une prune de 40 dollars (plus de place au parking de l’hôtel et trop fatigué pour voir les 4 mètres de trottoir bordés de rouge juste là où je m’étais garé, sûrement pour ça que c’était la seule place libre…) et je règle mon GPS sur l’aéroport de Los Angeles. Chose incroyable, il ne le trouve pas ! J’ai finalement mis 40 min pour m’y rendre, au lieu de cinq si j’avais su la route.
Bon à savoir :Bouchons dans le désert entre Los Angeles et Las Vegas
Au bout d’un long moment d’autoroutes à 5 voies sans intérêt, je me retrouve dans le désert. Malheureusement pas de route 66, mais bien une belle ligne droite d’autoroute jusqu’à Vegas. Alors que mon meilleur ami du moment m’indique 30 miles avant l’arrivée (environ 50 km si je ne m’abuse), j’aperçois une grosse fumée noire au loin assez impressionnante. Je ne saurai ce que c’est que 1 h 30 plus tard lorsque l’embouteillage monstrueux qui s’était créé commencera à s’estomper. Un camion, ou plutôt ce qu’il en reste, c’est-à-dire le châssis tout noir, avait entièrement brûlé ! À ce stade-là, je suis sûr d’une chose, il fait chaud dans le désert, surtout en milieu d’après-midi en plein cagnard. Évidemment, je n’avais pas pris de bouteille d’eau.
Bref, un bon voyage ne commence jamais sans un petit pépin (ou plusieurs). Il faut bien mettre un peu de piment, sinon ça serait trop facile !