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De Katmandou à Leh | Aléas du voyage

Une fois n’est pas coutume, se rendre de Katmandou au Népal, à Leh dans le Ladakh indien ne fut pas chose facile. L’aéroport de Katmandou m’a réservé bien des surprises, l’escale à Delhi en Inde m’a réchauffé plus que nécessaire et l’aéroport de Leh m’a, lui, plutôt refroidi !

Départ de Katmandou

Mais commençons par le commencement : l’aéroport de Katmandou.

Sans aucun doute le pire aéroport où je sois allé jusqu’ici. Personne n’est autorisé à y entrer sans un passeport et un billet d’avion. Une fois entré, vous avez instantanément droit à un contrôle aux rayons X. Ils me confisqueront mon briquet. Vive la parano.

Bref, me voilà dans l’aéroport malgré tout. Une fois enregistré et mon sac confié au personnel de ce lieu plutôt surprenant et assez peu accueillant, l’envie d’une cigarette me prend. Je me dirige confiant vers la sortie, mais… non, on ne ressort pas !

Bon. Je me renseigne et apprends qu’une salle fumeurs se trouve à l’étage. Je monte donc les escaliers et trouve effectivement un endroit où fumer. Cette petite victoire sera de courte durée puisque… je n’ai plus de briquet ! Évidemment, il n’y a pas d’autre fumeur et de toute façon pas de raison qu’ils aient plus de briquets que moi puisqu’ils sont confisqués à l’entrée. Je retourne me renseigner. On me dit qu’il y a d’autres endroits pour fumer après le contrôle pour l’embarquement. OK.

Quarante minutes avant le départ, je me dirige vers le check-in final. Je passe l’immigration, sors une cigarette et, juste avant de demander du feu à un autre fumeur, je vois Diego au loin, l’air paniqué… Je range ma cigarette, le rejoins et là, deux hôtesses qui étaient avec lui m’expliquent brièvement que l’on est les derniers passagers à embarquer et que tout le monde nous attend ! Il restait alors bien 35 minutes avec l’heure du départ. Ils commencent à me courir sévères sur le haricot dans cet aéroport. On se précipite sous la pression au contrôle des passeports, billets et sacs pour la 4e fois (au cas où ils aient raté un briquet ???). Une nouvelle surprise m’attend : les piles sont interdites dans l’avion ! Ils me prennent 4 piles rechargeables (mon jeu de rechange). Il faudra qu’on m’explique le danger que représente 4 piles dans un avion, surtout sachant que j’ai quand même réussi à négocier le droit de garder les 4 piles qui étaient dans l’appareil photo !

Je continue mon parcours du combattant pour arriver dans une petite salle donnant sur la piste, où un bus nous attendait. On sort du bus devant l’avion, et là… grandiose… magnifique… inconcevable… un nouveau contrôle des sacs avant de monter dans l’avion !!! Je finis finalement par rejoindre mon siège, le nez rempli de moutarde.

Après 1 mois et demi fantastique au Népal, je dois dire que cette expérience à l’aéroport de Katmandou fut un peu déroutante !

Rapide escale à Delhi

Vingt minutes avant la fin de mon film (slum dog millionaire), j’arrive à Delhi, capitale de l’Inde pour une escale de quelques heures avant mon vol suivant dans ce trajet de Katmandou à Leh.

La climatisation, trop présente dans l’avion, me permet d’apprécier au mieux les 42 degrés qu’il fait à Delhi.

Cette courte escale en Inde me rappelle aussi que je suis content de ne pas débarquer ici seul.

Après une bonne cigarette, on part rejoindre un hôtel pas cher près de l’aéroport. Je le découvrirai à mon insu, lorsqu’il fait 42 degrés, un ventilateur ne suffit plus !

Paons à Delhi, en escale entre Katmandou et Leh

Le réveil sonne, il est 3 h 35. Oui, oui, c’est bien le milieu de la nuit, mais avec la chaleur, on ne dormait pas de toute façon. Le taxi vient nous chercher pour nous ramener à l’aéroport de Delhi. Il doit encore faire 30 degrés, mais le peu de la ville que nous voyons est plutôt calme par rapport à la veille.

Vue sur l’Himalaya depuis le hublot, entre Delhi et Leh

Quelle que soit l’heure de toute façon, je suis content de ne pas rester ici. Le peu que j’ai pu en voir ne m’a pas donné envie. Un exemple, par exemple : les files d’attente, genre vous faites la queue tranquillement comme tout le monde, mais régulièrement une ou plusieurs personnes se pointent direct au guichet comme si personne n’était là ! L’expression « en file indienne » serait-elle purement ironique ??? Des petites choses encore surprenantes pour mon étroit cerveau d’Occidental.

Enfin, excepté la seconde confiscation de mon briquet, nous embarquerons sans problème cette fois. Il faut dire que j’ai pris soin de ranger mon dernier jeu de piles rechargeables dans les soutes ce coup-ci. Je ne m’y ferai pas prendre deux fois de suite.

Pas de bol, c’est le trajet d’avion le plus merveilleux que j’ai pu faire ! Survoler toute la chaîne de montagnes de l’Himalaya, ça n’arrive pas tous les jours. L’avion faisait même exprès des petits virages pour permettre aux passagers de faire des photos lors du survol des montagnes enneigées parmi les plus hautes du monde !

Vous l’aurez compris, ces photos ne sont donc pas les miennes, mais celles de Diego qui voyageait avec moi.

En avion entre Delhi et Leh

Arrivée à Leh dans le Ladakh indien

L’arrivée sur Leh, bien qu’un peu angoissante puisqu’étant l’un des plus hauts aéroports du monde à 3 500 mètres d’altitude, au milieu des montagnes désertiques en dessous de 5 000 m, enneigés au-dessus, m’a rapidement rappelé la raison pour laquelle je suis venu ici…

Je sors de l’avion en short, tee-shirt et tong. Il fait froid ! Après une rapide réflexion, la palme d’or du pire aéroport que j’ai vu revient sans aucun doute à celui de Leh. Pour vous donner un exemple, vous pouvez admirer sur la photo de droite les 5 personnes qui poussent l’escalier jusqu’à l’avion ! Et derrière se trouve l’impressionnante infrastructure de cet aéroport, c’est à dire pas grand-chose.

L’endroit est vraiment stupéfiant, entre Inde, Pakistan et Tibet. C’est très différent du reste de l’Inde, ce qui permet de s’acclimater calmement avant de descendre rejoindre les grosses villes indiennes bondées et étouffantes.

Le fort de Leh, qui surplombe la ville, domine toute l’étendue de ce plateau désertique. Leh est sans aucun doute l’un des plus beaux voyages que vous puissiez faire. Je vous invite à lire cet article si vous en doutez.

Arrivée à l’aéroport de Leh au Ladakh indien

Le cachemire, entre Inde, Pakistan et Tibet

Cette carte du Cachemire date de 2002. Les choses ont sûrement changé depuis, mais ce n’est certainement pas moi qui vais vous informer de ces changements. Néanmoins, la situation semble être face à plusieurs impasses !

Carte du Cachemire

La route reliant Leh à Manali (notre prochaine destination) est ouverte depuis 15 jours environ (19 heures de bus, 3 cols à plus de 5 000 mètres d’altitude), donc nous n’aurons pas à passer par Srinagar (capitale du Cachemire indien) pour redescendre plus au sud de l’Inde.

Je tiens à préciser qu’en tant que touriste, vous ne risquez rien dans cette région, tant que vous vous contentez de votre rôle de touriste (évitez les manifestations, ou bien de réaliser un reportage politique dans le coin !).

Autre information amusante : il y a 100 000 habitants au Ladakh, pour 150 000 militaires. Et je confirme, on en croise beaucoup ! Voilà qui commence à donner envie d’aller au Pakistan.

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